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Le Bataillon de Sourbrodt
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  • Le Bataillon de Sourbrodt
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    "Le Bataillon de Sourbrodt" est un plongeon au coeur de l’Europe et de son histoire contemporaine. Au travers d’un texte court et d’une vingtaine de photographies, Pierre-Yves Brest confronte deux réalités différentes d’un même territoire naturel, celui de Sourbrodt dans les Hautes-Fagnes belges. Alors que tout semble aujourd’hui conférer à ce paysage frontalier de l’Allemagne la stature apaisée du monument naturel, Pierre-Yves Brest y porte un regard distancié, mettant en tension l’enthousiasme de l’arpenteur photographe qui découvre un territoire aux qualités singulières, avec l’histoire humaine d’une noirceur d’encre. Il y est question de paysages et de sous-bois plongés dans la moiteur de l’été, de curieuses et fragiles architectures inhabitées, de traque animale, de conflit mondial, de soldats russes, d’isolement, de disparition, de mémoire… 

     

    Au fil des images, l’auteur invite l'observateur à mesurer un écart entre l’histoire livrée et la série photographique. Dans cet entre-deux qui se creuse peu à peu, le cours du temps semble s’étirer jusqu’à se figer. Sourd alors l’étrange sentiment que tout peut, une nouvelle fois et d’un moment à l’autre, basculer dans la tragédie.

     

    Pierre-Yves Brest, Le Bataillon de Sourbrodt , Un, deux...Quatre éditions, 2007

    Voir et feuilleter le livre

     

     

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    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le Bataillon de Sourbrodt

    tirage lambda 95 x 133 cm / 2004-06


    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le Bataillon de Sourbrodt

    tirage lambda 95 x 133 cm / 2004-06


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    tirage lambda 95 x 133 cm / 2004-06


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    Le Bataillon de Sourbrodt

    2004-06


    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le Bataillon de Sourbrodt

    2004-06


    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le village de Sourbrodt s'étire sur le plateau

    Le Bataillon de Sourbrodt
    des Hautes-Fagnes, au point culminant de l'Ardenne belge

    Le Bataillon de Sourbrodt
    En mars 1943, un camp de prisonniers de guerre russes

    Le Bataillon de Sourbrodt
    est établi à Bôsfagne aux confins du village.

    Le Bataillon de Sourbrodt
    De vastes étendues de fôrets et de tourbières bordent

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    Sourbrodt vers le Nord. Le camp rassemble un cinquantaine

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    d'hommes principalement employés aux travaux forestiers.

    Le Bataillon de Sourbrodt
    L'hiver, le relief émoussé du plateau est battu

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    par les vents du Nord-Est. Deux baraques ceinturées

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    d'une double clôture de fils barbelés composent le camp.

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    Le sol détrempé du plateau tourbeux

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    rend toute progression humaine ou animale lente et difficile.

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    Deux hommes décèdent au cours

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    de leur séjour forcé au camp de Sourbrodt.

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    La décomposition des végétaux dans l'eau de la fagne

    Le Bataillon de Sourbrodt
    forme d'épais tapis souples et instables.

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    Au début du mois de septembre 1944 les prisonniers sont transférés

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    au camp voisin d'Elsenborn, puis évacués sans délai

    Le Bataillon de Sourbrodt
    vers l'Allemagne où leur trace se perd définitivement.

    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le 21 avril 1996 un incendie accidentel précipite la disparition des derniers vestiges du camp de Sourbrodt

    Le Bataillon de Sourbrodt

    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le Bataillon de Sourbrodt

    Détail de l'exposition à la Galerie Intérieur / Lille / 2009-10


    Le Bataillon de Sourbrodt
    Le Bataillon de Sourbrodt

    Présentation dans la salle de consultation de la bibliothèque historique de Saint-Omer, 2016

    (1 tirage encadré + 150 livres insérés dans les rayonnages)



     

    "Le Bataillon de Sourbrodt" est un plongeon au coeur de l’Europe et de son histoire contemporaine. Au travers d’un texte court et d’une vingtaine de photographies, Pierre-Yves Brest confronte deux réalités différentes d’un même territoire naturel, celui de Sourbrodt dans les Hautes-Fagnes belges. Alors que tout semble aujourd’hui conférer à ce paysage frontalier de l’Allemagne la stature apaisée du monument naturel, Pierre-Yves Brest y porte un regard distancié, mettant en tension l’enthousiasme de l’arpenteur photographe qui découvre un territoire aux qualités singulières, avec l’histoire humaine d’une noirceur d’encre. Il y est question de paysages et de sous-bois plongés dans la moiteur de l’été, de curieuses et fragiles architectures inhabitées, de traque animale, de conflit mondial, de soldats russes, d’isolement, de disparition, de mémoire… 

     

    Au fil des images, l’auteur invite l'observateur à mesurer un écart entre l’histoire livrée et la série photographique. Dans cet entre-deux qui se creuse peu à peu, le cours du temps semble s’étirer jusqu’à se figer. Sourd alors l’étrange sentiment que tout peut, une nouvelle fois et d’un moment à l’autre, basculer dans la tragédie.

     

    Pierre-Yves Brest, Le Bataillon de Sourbrodt , Un, deux...Quatre éditions, 2007

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